Cultiver la joie
La joie, « JOY » un mot, une émotion qui vous l’aurez compris (JOY yoga & healthyfood) me tient tout particulièrement à coeur.
DÉFINIR LA JOIE
Émotion pure qui jaillit, la joie nous porte, nous rend enthousiastes, optimistes, ouverts. Émotion spontanée, passagère, positive, explosive et simple, la joie a quelque chose d’enfantin. Très pure, la joie semble jaillir de l’être humain sans médiation, sans réflexion, comme si elle venait directement de l’âme et du coeur ébranler tout notre corps et tout notre être.
CULTIVER LA JOIE CHAQUE JOUR
Bien que la joie n’est pas l’émotion que la plupart d’entre nous utiliseraient pour d’écrire le quotidien et le climat actuel. Et si pour certains la joie est une évidence, un trait de personnalité, pour d’autres, elle est une véritable conquête. Il est pourtant important de cultiver la joie chaque jour, car cela peut radicalement transformer le quotidien et nous permettre de voir davantage le verre à moitié plein que le verre à moitié vide.
LA JOIE COMME ÉNERGIE INTÉRIEURE
Plus qu’une émotion positive, c’est une vraie énergie. Un éclat de rire soudain, une explosion pétillante à l’annonce d’une bonne nouvelle. La joie est une émotion physique que l’on ressent dans tout son être. Elle se manifeste par un changement d’expression, des étincelles dans les yeux, un rire, un visage qui se détend, mais également de manière plus intérieure, par une sensation de légèreté. La joie nous fait rayonner avec une énergie et une aura qui nous nourrissent, nous portent, nous poussent à agir, à partager. La joie nous rend positifs, optimistes, courageux, entrepreneurs. Être joyeux peut donner envie de danser, d’ouvrir les bras et de sauter au cou de ceux qu’on aime : c’est un sentiment enthousiasmant de positivité et d’ouverture à la vie.
PATIENCE ET ATTENTION
Mais comment faire en sorte que cette émotion si intense, si pure mais aussi si fugace et fragile ne se perde pas sous le poids des épreuves de la vie ? Comment faire, lorsque l’on n’est pas familier avec cette émotion, pour que la joie nous traverse ? Comment la provoquer, voir être responsable de notre propre joie et de celle de notre entourage ?
La joie ne se réfléchit pas, elle se vit, c’est une énergie intérieure et physique procurée par la sensation d’être à sa (bonne) place. Le chemin de la joie demande de la patience, de l’attention et également un changement de perspective sur le quotidien. Une matinée splendide, un bon repas, prendre une douche. Bien qu’il y ait de nombreux instants fugaces comme ceux ci dans une journée, d’habitude on passe à côté à toute vitesse. On oublie quelle joie ils peuvent apporter.
LE RÔLE DE LA MÉDITATION
Parce qu’elle cultive présence et écoute, la méditation nous apprend à nous détacher des jugements, et à ressentir la simple joie d’exister. Ce n’est pas facile. Quiconque a essayé de méditer, même pendant 2 minutes, sait à quel point l’esprit est rapidement distrait, on se perd dans des jugements, l’ennui, l’inconfort de la posture assise… Mais le jeu en vaut la chandelle !
LE YOGA ET LES ASANAS
La méditation n’est pas la seule façon d’être dans le moment présent. Dans la pratique des asanas, nous expérimentons aussi l’ici et maintenant. Le yoga est un chemin de réconciliation plutôt que de perfection, qui permet à cette joie d’exister, de rire, d’être joyeux. C’est une folie que d’essayer d’être aussi sage que dieu, nous sommes des humains, donc incarnés, traversés par des pensées, des émotions, il s’agit de réconcilier notre part d’ombre et de lumière, nos forces et nos vulnérabilités. Revenir à cette union, embrasser les dualités, c’est l’essence même du yoga.
BONHEUR ET JOIE
Enfin, j’aimerai souligner que le bonheur et joie ne sont pas à confondre. Selon moi, le bonheur est quelque chose d’équilibré, de serein, qui s’établit dans la durée, tandis que la joie est une émotion spontanée, jaillissante, ponctuelle et aussi plus « folle ». La quête du bonheur peut parfois devenir tyrannique et empêcher la joie de survenir. Si nous attendons que nos conditions de vie changent, nous pouvons parfois attendre longtemps pour goûter au bonheur ! Certes, il est difficile, voire impossible d’être heureux lorsque nous sommes confrontés à la maladie, que nous venons de nous faire licencier ou de vivre une rupture. En revanche, même dans l’adversité et dans ces situations difficiles, nous pouvons toujours gouter la joie.